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Vous venez de rédiger la dernière phrase de votre manuscrit : vous ressentez un soulagement et une fierté indescriptibles… Avant de voir votre texte publié, par une maison d’édition ou en auto-édition, il est nécessaire de le faire corriger.
La correction de votre manuscrit est indispensable.
Dites adieu aux fautes, pléonasmes, erreurs orthotypographiques, barbarismes, graphies non unifiées, etc. ! Confiez la correction de votre manuscrit à un correcteur professionnel.
Pourquoi faire corriger son manuscrit
Faire corriger un manuscrit présente plusieurs avantages, que ce soit pour l’auteur, le lecteur ou l’éditeur. La correction est une étape indispensable dans la chaîne du livre.
De nombreuses fautes dans un livre évoquent très souvent un bâclage, une exécution hâtive. Les fautes d’orthographe, de syntaxe ou de grammaire représentent également une gêne : elles empêchent le lecteur de se plonger dans l’histoire racontée, elles le perdent dans sa lecture.
Pour les éditeurs, recevoir un manuscrit rempli de coquilles et de barbarismes représente une perte de temps et d’argent. En effet, un manuscrit non corrigé demandera obligatoirement un travail de correction, le plus souvent financé par la maison d’édition. Un texte relu et corrigé en amont aura donc plus de chances d’être sélectionné par les éditeurs.
La correction d’une œuvre littéraire renforce la crédibilité de l’auteur ou de la maison d’édition auprès des lecteurs. Un texte bien écrit et sans fautes aura plus de chances d’être vendu en grand nombre, que ce soit sous forme papier (livre relié ou broché) ou numérique (livre électronique).
Avant d’envoyer votre manuscrit à une maison d’édition ou de l’auto-éditer, demandez sa correction par un professionnel.
Quand demander la révision de son texte écrit
Suivez ces 4 étapes avant de demander la correction professionnelle de votre manuscrit :
1. Relisez votre manuscrit plusieurs jours, voire plusieurs semaines, après l’avoir terminé. Cela vous permettra de prendre du recul, de le redécouvrir. N’hésitez pas à l’imprimer avant la relecture : vous repérerez les coquilles ou les incohérences plus facilement.
Relisez votre texte plusieurs fois, avec des objectifs différents à chaque lecture : vérifier la ponctuation, repérer les répétitions ou les erreurs de syntaxe, corriger les fautes d’orthographe, etc.
Vous avez un doute sur l’orthographe d’un mot ou d’une expression idiomatique ? Vérifiez-la dans des dictionnaires. Qu’ils soient papier ou numériques, les dictionnaires vous seront d’une aide précieuse.
2. Si vous possédez un correcteur de fautes tel le Robert Correcteur ou Antidote, passez votre manuscrit dans le logiciel. Attention tout de même : ne validez que les suggestions sur lesquelles vous ne doutez pas. Les correcteurs de fautes sont loin d’être infaillibles.
Un correcteur d’orthographe ne remplace pas un correcteur professionnel (humain).
3. Faites lire votre manuscrit à des bêta-lecteurs. Cela vous permettra de recevoir des avis de lecteurs confirmés et de retravailler votre texte si nécessaire.
4. Une fois votre manuscrit retravaillé, relisez-le une nouvelle fois. Vous pourrez alors repérer les éventuelles coquilles qui se seraient glissées dans votre texte pendant la réécriture.
Votre texte est prêt à être relu et corrigé ?
Confiez la correction de votre manuscrit à un professionnel : faites appel à un lecteur-correcteur.
Cette étape est importante, ne la sautez pas. Avant de soumettre votre manuscrit à une maison d’édition, prenez en compte les délais de correction. Ces délais peuvent changer selon les disponibilités du correcteur, la longueur du texte, le format, le sujet abordé, le contenu (une biographie ou des citations à vérifier, par exemple), la mise en page, etc.
Qui peut corriger un manuscrit ?
Ne confiez pas la correction de votre manuscrit à un simple logiciel de correction, à un ami professeur de français ou à une connaissance férue d’orthographe. Faites appel à un correcteur professionnel.
Relire et corriger des textes, en l’occurrence votre manuscrit, est le travail des correcteurs professionnels.
Les correctrices et correcteurs professionnels, appelés aussi lecteurs-correcteurs, ont suivi une formation, et continuent de se former chaque jour, pour exercer ce métier de la chaîne du livre. La correction s’apprend et ne se résume pas à vérifier l’orthographe des mots. Loin de là !
Si votre manuscrit traite d’un sujet spécifique (religion, guerre, santé, mode, etc.) ou fait partie d’une catégorie précise (manga, dark romance, bibliographie, etc.), demandez si le ou la correctrice révise ce type de texte. Certains correcteurs se spécialisent dans des genres littéraires, d’autres ont l’habitude de corriger des textes et des formats variés.
Correction de manuscrit : combien ça coûte ?
Le tarif d’une correction de manuscrit n’est ni fixe, ni fixé par la loi. Les tarifs des correcteurs professionnels sont souvent indiqués par 1 000 signes (espaces comprises — espace est féminin en typographie). En français, il faut compter environ 6 signes par mot.
Sachez que le nombre de signes espaces comprises est disponible dans le logiciel de traitement de texte Microsoft Word. Ce nombre vous sera demandé pour tout devis de correction de votre manuscrit.
Le tarif minimum conseillé par les associations de correcteurs telles que l’ACLF est de 25 € par heure. Cela correspond approximativement à 2,08 € les 1 000 signes (espaces comprises) pour une correction simple. Pour une correction approfondie, comptez environ 3,13 € pour 1 000 signes (toujours espaces comprises). C’est cette dernière qui conviendra à la correction de votre manuscrit.
Les tarifs d’une correction professionnelle varient en fonction de plusieurs éléments : expérience du lecteur-correcteur, statut salarial de celui-ci, type de correction nécessaire (simple ou approfondie), niveau de langue du texte, format, délai imparti, etc.
Le mieux pour connaître le prix d’une correction (celle de votre manuscrit) c’est de demander un devis. C’est rapide, simple et gratuit : faites la demande maintenant !
Merci pour cet article bien détaillé ! Moi qui suis intéressée par le domaine de l’édition, j’en avais bien besoin.